Les ?glises catholiques orientales, plus exactement dites de ? rite oriental ?, comptent parmi les ?glises chr?tiennes orientales. Elles se caract?risent par le fait d'?tre en communion avec l'?v?que de Rome (le pape), dont elles reconnaissent la primaut?, et d'utiliser les rites liturgiques orientaux (copte, syriaque occidental, maronite, syriaque oriental, byzantin, arm?nien, gu?ze). Elles sont d?finies dans la terminologie catholique comme ?tant des ?glises autonomes ou ? ?glises de droit propre ? (au sens juridique : sui iuris), et sont consid?r?es comme ?tant pleinement l'?glise catholique, au m?me titre que l'?glise latine.Les ?glises catholiques orientales sont tr?s diverses. L'?glise maronite qui remonte ? l'?poque patristique a, comme les ?glises copte, arm?nienne ou indiennes, v?cu longtemps de fa?on autonome pour des raisons principalement g?ographiques. Les relations entre l'?glise maronite et les latins se sont intensifi?es d?s le XIIe si?cle. Comme il n'y a jamais eu de situation de rupture avant l'?tablissement et le renforcement de ces liens, l'?glise maronite peut faire valoir qu'elle a ? toujours ?t? catholique ?. Cependant, la plupart des autres ?glises catholiques orientale ont rejoint l'?glise catholique entre le XVIIe et le XXe si?cles, parfois par d?tachement de la communion dans laquelle elles se trouvaient, et m?me par la fondation de patriarcats ou d'?glises catholiques avec une partie du clerg? et des fid?les des ?glise locales. Cette m?thode qualifi?e d'? uniatisme ?, fut pratiqu?e dans un contexte global d'activit? missionnaire et d'influence diplomatique de l'?glise catholique. La distinction entre ces ?glises catholiques maintenant unies ? Rome et les ?glises orthodoxes locales reste t?nue : liturgie, discipline sont presque identiques et seul le rattachement juridique ? Rome et ? son patriarche (le pape catholique) fait parfois la diff?rence. Les ?glises catholiques orientales conservent leurs rites orientaux et leurs traditions eccl?siales propres (ordination sacerdotale d'hommes mari?s), mais sont dans l'?glise catholique dont elles acceptent la th?ologie (purgatoire ; filioque) et o? elles sont nomm?es ? ?glises orientales catholiques ?. Aujourd'hui, avec la diaspora de leurs pays d'origine, elles sont ?galement implant?es en Europe occidentale, en Am?rique et en Oc?anie.Pour les ?glises qui ont d?clar? l'unit? avec Rome depuis le XIXe si?cle, se placer dans la juridiction de l'?glise de Rome avait l'avantage, pour les fid?les concern?s, soit d'en faire des sujets ? part enti?re dans les ?tats catholiques tels que la Pologne ou l'Empire d'Autriche o? les orthodoxes ?taient parfois consid?r?s comme des sujets de second ordre, soit de les placer sous une protection europ?enne dans les ?tats musulmans d?clinants tels l'Empire ottoman. C'est pourquoi les ?glises gr?co-catholiques font l'objet de d?bats et de critiques depuis leur origine de la part des ?glises orthodoxes qui les consid?rent comme des dissidences, responsables de leur propre affaiblissement. Ces critiques portent sur leur identit?, en particulier sur leur niveau d?autonomie, sur les conditions de leur formation et de d?veloppement, ainsi que sur la l?gitimit? de leur all?geance, ? une p?riode o? la politique officielle du Vatican est le dialogue ?cum?nique et le respect des ?glises orientales (notamment apr?s le concile Vatican II). L'uniatisme est aujourd'hui consid?r?, tant par des catholiques que par les orthodoxes, comme une m?thode du pass?.
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