Les dieux et d?esses de l??gypte antique repr?sentent une foule consid?rable de plus d'un millier de puissances surnaturelles ; divinit?s cosmogoniques, divinit?s provinciales, divinit?s locales, divinit?s fun?raires, personnification de ph?nom?nes naturels ou de concepts abstraits, anc?tres d?ifi?s, d?mons, g?nies, divinit?s ?trang?res import?es, etc. Le terme ?gyptien pour dieu est netjer (n?r) et son plus ancien hi?roglyphe repr?sente vraisemblablement un mat envelopp? de bandelettes de tissu. Pour d?signer le concept de la divinit?, les glyphes alternatifs sont le faucon sur un perchoir et un personnage accroupi. D'autres termes existent pour d?signer une divinit?, tel baou (b?w) ou sekhem (s?m) mais leur diffusion fut de moindre importance. L'iconographie divine fut d?s les temps protohistoriques plac?e sous le caract?re de la diversit?. La plupart des divinit?s furent dot?es de plusieurs modes de repr?sentations. La forme zoomorphe est sans doute la plus ancienne, mais tr?s vite on lui adjoignit la forme purement anthropomorphe. La forme composite qui m?le un corps humain ? une t?te animale, ou vice versa, est plus tardive mais appara?t tout de m?me d?s le XXVIIe si?cle avant notre ?re. Le panth?on des dieux ?gyptiens ne fut jamais organis? de mani?re canonique et rigoureuse ? la mani?re des anciens Grecs. Cependant l'anarchie n'est pas totale. Les pr?tres de la cit? d'H?liopolis ?labor?rent l'Enn?ade (psdt), un groupement de neuf divinit?s issues du d?miurge. Ce groupe fit flor?s ? travers tout le pays et toutes les villes d'importance se virent dot?es de leur propre Enn?ade, sans pour autant se tenir strictement au nombre neuf, synonyme de la multitude. Les autres regroupements sont le couple avec Osiris et Isis pour parangon et la triade qui est l'adjonction au couple divin d'un dieu enfant, manifestation du cycle de la r?g?n?ration cosmique. Il semble que ce qui caract?rise un dieu ?gyptien, c'est d'abord les nombreux rites qui lui sont consacr?s ; l'offrande de la Ma?t par pharaon ? une divinit? ?tant le geste cultuel par excellence.
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